quand vous êtes au jardins des plantes, le long de la coulée verte, on aperçoit ce bâtiment:
c'est la Station de pompage du Pissot
Le moulin du Pissot est un ancien moulin à blé et à chamois. En 1822, une station de pompage est édifiée à son emplacement, afin d'alimenter les fontaines de la ville avec l’eau de la source du Vivier. Elle abrite une roue à aube et deux machines hydrauliques.
En 1857, une nouvelle usine est construite à proximité. Des machines à vapeur et des chaudières à charbon y sont installées.
Au fil des années, l’outillage hydraulique évolue et se modernise. La station de pompage du Pissot restera en fonctionnement jusqu'à la fin des années soixante-dix.
Des pompes électriques sont encore sur place.
Cette station de pompage
a été construite pour la ville de Niort en 1822 sur l'emplacement d'un ancien moulin à blé et à peau de chamois, pour capter et refouler les eaux de la source du Vivier, située à 500 m environ. A l'origine, une roue hydraulique actionnait une pompe. En 1857, une nouvelle usine, à proximité de la première, est mise en service par l'ingénieur Cordier, sur les directives du maire, Paul-François Proust, ancien polytechnicien. Un aqueduc de 568 m de long est construit et deux machines verticales à vapeur de 20 ch., capables d'élever 3000 m3 par jour, sont installées. En 1876, la roue hydraulique de la première usine est remplacée par deux turbines mettant en action un système de quatre pompes élévatrices encore en place de nos jours. Puis, en 1893, une machine à vapeur de 50 ch., ayant sa pompe en prolongement, vient compléter les machines de 1857. Le bâtiment est prolongé vers le sud pour le stockage du charbon. Cette machine a aujourd'hui disparu et la cheminée a été arasée en 1974. En revanche, dans cette seconde usine sont conservées trois pompes électriques
aperçues à travers la vitre, les pompes sont toujours là
Le bâtiment de 1822 est en pierre de taille pour son élévation antérieure et en moellon enduit pour ses autres élévations. Celui de 1857, ainsi que l'agrandissement de la fin du 19e siècle, est entièrement en pierre de taille traitée en bossages formant tables. Les ouvertures sont à arc en plein-cintre. Tous les toits sont en ardoise ; seul celui du logement du directeur est à croupes
photos de l'ancien moulin